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Quand acheter ou vendre sa voiture ?

En moyenne, votre auto neuve perd un quart de sa valeur à l’issue de sa première année d’existence. Un coup dur qui incite de plus en plus de conducteurs à préférer les occasions récentes ou à changer de voiture tous les 12 à 24 mois.

Cette dernière tactique n’est valable que si vous roulez à bord d’un véhicule à la cote soutenue en occasion (modèle récent très demandé, Diesel populaire, etc.) et si vous avez pu bénéficier d’un gros rabais à l’achat.

La bonne moyenne est un délai de 4 à 6 ans. À ce moment-là, le plus fort de la décote est passé, tandis que la voiture présente encore bien. Inconvénient : passé les 100 000 km, les grosses dépenses se profilent à l’horizon (embrayage, cardans, roulements, climatisation, etc.). Le prix devra en tenir compte.

Guettez les offres de reprise de votre véhicule

D’une semaine à l’autre, les opérations de reprise changent au sein d’un réseau. Il faut être attentif en même temps que chanceux. Vous pouvez profiter d’une belle reprise sur des modèles neufs en stock qui connaissent une petite baisse de forme.

Attention : les professionnels se réfèrent volontiers à la cote Argus (publiée par nos confrères de l’Argus), laquelle est sensiblement plus basse que les cotes publiées par d’autres médias. Sur le marché des particuliers, votre auto peut parfaitement se négocier plus cher que la cote Argus utilisée par le concessionnaire. C’est à vous de faire le calcul et de prendre le risque, mais souvenez-vous de ceci : un professionnel vous soulage des soucis que représente la vente de particulier à particulier.

En fin d’année, les concessionnaires négocient plus volontiers

ConcessionnaireLorsqu’approche la fin de son exercice social, le chef d’entreprise qu’est le concessionnaire automobile arrive bien souvent à une conclusion douloureuse : son objectif de vente sera difficile à atteindre, sauf à consentir de gros rabais.

Qui fixe cet objectif ? Le constructeur lui-même qui donne comme condition au versement de primes conséquentes la réalisation d’un certain nombre de ventes. C’est donc en fin d’année que le concessionnaire se montre le plus conciliant, surtout si vous n’êtes pas trop regardant sur la couleur. C’est également à cette période que la pratique des occasions « zéro kilomètre » se développe.

La pratique des occasions « zéro kilomètre »

Entre le marché des voitures neuves et le marché de l’occasion existe une zone intermédiaire où naissent des voitures neuves « d’occasion ». Explications.

À l’approche de la fin de l’exercice, les concessionnaires sont tentés de « faire circuler les stocks » en immatriculant des voitures neuves. Alors même qu’elles n’ont pas été vendues. Ces immatriculations ne sont donc pas des ventes à proprement parler, mais elles aident à soutenir les statistiques.

L’achat d’une occasion « zéro kilomètre » est intéressant. Ce système permet d’accorder une grosse ristourne sous le prétexte de la première décote à l’immatriculation. Le client profite d’un kilométrage très faible.

Sachez profiter des saisons

Il existe des périodes plus favorables que d’autres pour négocier le prix d’une occasion récente. Un modèle en fin de carrière connaîtra la désaffection au moment de la commercialisation de son remplaçant. C’est le moment d’acheter : il y a profusion d’exemplaires encore récents qui encombrent le parc des concessionnaires. Tablez sur des rabais immédiats de 5 à 15 % environ.

La météo et les saisons peuvent également être de précieux alliés. Ainsi, vous serez toujours mieux avisé de vous lancer à la recherche du cabriolet de vos rêvez en plein cœur de l’hiver, moment où la demande est la plus faible. De même, n’attendez pas la veille des vacances et le mois de juillet pour vous décider à changer de monospace. Sans parler du fait que si vous décidez d’une remise en état avant de céder votre véhicule, vous serez confronté à l’encombrement des ateliers à cette période de l’année.

Moins connu, mais tout aussi sensible est l’effet de la demande pour les citadines de plus de cinq ans à l’approche de la rentrée universitaire. En fait, dès les résultats du Bac, les parents généreux et bienveillants se mettent à l’affût de la perle rare qui saura conduire à bon port l’aîné en partance pour la Fac.

Notre conseil

En conclusion, si vous êtes vendeur, vous avez tout intérêt à miser sur les mois de mars, d’avril et de juin, les plus fructueux si l’on en croit les statistiques. A l’inverse, si vous êtes acheteur, patientez si vous le pouvez jusqu’aux périodes traditionnellement creuses d’août et de janvier.

 

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